Depuis le début du quinquennat, l’on observe une certaine légèreté de la part des acteurs clés de ce secteur vital pour le développement du pays. Il est devenu presque normal qu’après chaque pluie, un torrent d’immondices et des inondations envahissent la quasi-totalité de la capitale congolaise.
Les routes secondaires sont devenues impraticables, tandis que les grands axes sont criblés de nids-de-poule. Plus grave encore, les entreprises chargées de la construction ou de la réhabilitation des routes prennent un temps excessif pour livrer les ouvrages. Un exemple frappant : la réhabilitation de l’avenue Kambare, longue de seulement 3,2 km, est prévue pour durer 24 mois !
Il est donc urgent que le Président de la République intervienne pour sanctionner les responsables des infractures qui parler beaucoup mais rien sur le terrain, ainsi que toutes les entités impliquées dans ce secteur. Une attention particulière doit également être portée au Ministère des Infrastructures et Travaux Publics, car Kinshasa devient chaque jour un peu plus impraticable.
Christian Zeus Ilunga
